jeudi 28 novembre 2013

Le renouveau ?

Après le match pour le peu médiocre produit par l'équipe de France en Ukraine  (2-0) les Bleus se sont finalement qualifiés pour la Coupe du Monde en l'emportant au Stade de France (3-0).
Le désamour des Français envers leur équipe est-il fini ?

                                                                 Remember

Faisons un bond arrière pour mettre tout au point : je reviens donc à 2006, la Coupe du Monde en Allemagne qui est jusqu'à aujourd'hui la dernière compétition internationale réussie par la France.
2006, ça symbolise plusieurs choses : la fin définitive des derniers survivants de 98, la fin de Zidane, le sentiment de s'être volé la Coupe du Monde.
Après ce fameux mondial, la France espère enchaîner avec l'Euro 2008, car même si plusieurs sont partis, les Thuram, Henry, Makélélé, etc sont toujours là. Dès le tirage au sort ça s'annonce compliqué, dans le groupe, il y a : l'Italie, le nouvel ennemi footballistique de la France, les Pays-Bas, un des pays favoris pour remporter ce championnat d'Europe et la Roumanie, le seul adversaire qui semble abordable aux Bleus.
Ces Bleus-là quitteront la compétition dès le premier tour après un match nul face aux Roumains (0-0) et deux lourdes défaites faces aux grosses équipes de ce groupe : 2-0 pour les Italiens, 4-1 pour les Néerlandais. Les critiques commencent à prendre feu, on entre dans la période noire de l'équipe de France. C'est au tour de Thuram, Makélélé, Coupet et d'autres de prendre leur retraites internationales.
La presse et les supporters sont durs mais veulent oublier cette mauvaise passe et se concentrer sur la qualification à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.




La Coupe du Monde 2010... Le sommet de la médiocrité du football français. Tout commence en barrages, pour se qualifier, les Bleus doivent battre l'Irlande sur un match aller-retour. Le match aller, en Irlande, se passe bien, pas dans le jeu, mais dans l'ambiance : grâce à un but de Nicolas Anelka, les Français l'emportent. Au match retour, ce sont les Irlandais qui ouvrent le score, ce qui met les deux équipes à égalité.
A la 103e minute, on est en prolongations, l'avenir d'un pays dans son sport numéro un bascule : les Bleus sont dans la surface, on sent la pression montée, on sent qu'on va marquer, Thierry Henry récupère un ballon côté gauche très haut dans la surface, il centre, William Gallas reprend de la tête seul devant le but, 1-1 la France exulte, la France exulte mais quand on voit tous les Irlandais levés la main, on a un doute. Sur le ralenti, Thierry Henry a bien le ballon mais problème, ce ballon, c'est de la main qui le touche.
Mais on est en Afrique du Sud, c'est le lendemain, lorsque cette image fait la une de tous les journaux mondiaux, on se rend compte de l'erreur monumentale d'avoir fait comme si rien ne s'était passé. Même en Angleterre, où il est considéré comme un dieu (meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal) Thierry Henry est rejeté, hué, insulté par certains.
Cet événement à moitié oublié par les Français, pas pour le reste du monde, et loin de l'être pour les Irlandais, le tirage au sort de la Coupe du Monde peut avoir lieu.
Après le tirage de l'Euro 2008, on s'attend au pire, la France écope du pays hôte, l'Afrique du Sud mais aussi le Mexique et l'Uruguay.
Le premier match, c'est l'Uruguay, 0-0, match pauvre, pauvre en jeu, pauvre en événement.
Le deuxième, c'est le début de la fin, le Mexique, défaite 2-0, mais ce n'est pas ça le problème (même si c'est pas la grand fête ...) le problème, c'est la une du journal L'Equipe le lendemain : une photo de Nicolas Anelka face à Raymond Domenech avec la phrase "Va te faire enculer sale fils de pute !" en guise de titre.
Evidemment, les journalistes veulent découvrir ce qui se cache derrière ce titre : réalité ? rumeur ?
Ensuite plusieurs événements se suivent : Anelka part (viré de toute façon), Evra (capitaine de cette équipe) déclare qu'il y a une taupe parmi les Bleus, la grève, la démission de Duverne, la lettre des joueurs lue par Domenech, les explications entre capitaine et entraîneur et l'accessoire défaite finale face à l'Afrique du Sud.


Ensuite, je passe brièvement sur l'Euro 2012, Laurent Blanc semble être l'homme de la situation puisque les qualifications se sont bien passé et les Français aborde cette compétition dans le groupe de l'Angleterre, de la Suède et de l'Ukraine. Le premier match se solde par un match nul contre les Anglais de Joleon Lescott qui marquera avant que Samir Nasri n'égalise : 1-1
Les jours suivants, la France est bouleversée par une disparition, celle de Thierry Roland, les joueurs déclarent qu'ils vont tout faire pour gagner face à l'Ukraine en hommage au meilleur commentateur que la France n'est jamais connu. Chose réussie puisque les Bleus s'offrent l'Ukraine 2-0, se qualifient pour les quarts de finale et peuvent se concentrer sur le prochain match qui déterminera le premier du groupe.
Ce match c'est face à la Suède du grand Zlatan Ibrahimovic, les Français sont fébriles et perdent le match 2-0
En quarts, à cause de sa deuxième place, la France tombe forcément sur un favori, peut-être le plus dur des favoris puisqu'il s'agit de l'Espagne, la nation championne d'Europe et du monde en titre.
Ce match, c'est la 100e de Xabi Alonso avec la Roja, l'occasion pour lui d'inscrire deux buts qui scelleront la défaite française 2-0 à nouveau.
La France quitte ce championnat d'Europe avec de l'envie mais un manque d'expérience de la part des joueurs et de conclusion.
Mis à part les "insultes" de Samir Nasri à un journaliste en zone mixte, rien de négatif en coulisses (l'ancien marseillais prendra 3 matchs de suspension)



                                    Ils sont toujours là

Certains joueurs ne se sont pas toujours montrés exemplaires avec l'équipe de France et pourtant sont toujours là, je vais prendre les quatre exemples les plus concrets.

Celui qui n'a le plus rien à faire là : Patrice Evra !
Alors l'ami Pat, c'est le capitaine de Knysna, le mec qui envoie boulé quatre journalistes dont deux grands joueurs du foot français (Luis Fernandez et Bixente Lizarazu), et il y a aussi un grand mystère car Evra, c'est le vice-capitaine de Manchester United alors que ce joueur touche trois ballons par match (et encore je suis sympa) et ne fait vraiment rien, en étant honnête, il ne fait rien d'extraordinaire ! Que ce soit sur ou en-dehors du terrain. Quand on voit des Lucas Digne en Ligue 1, on se demande qu'est-ce que Evra fout sur le côté gauche de l'équipe de France ! Et puis aussi, ça déjà était dit cent fois mais je le redis, Nasri insulte un journaliste : c'est 3 matchs, Evra quatre à la fois : c'est 0 ...


Celui qui se rattrape sur le terrain : Franck Ribéry
Ribéry, on l'a souvent critiqué sur son français, enfin la langue qu'il parle et semble se rapprocher du français ... Il y a aussi eu Zahia, Knysna (le passage à Téléfoot pour les connaisseurs était un grand moment !) mais Francky ça reste le mec cool, qui fait des blagues, qui fait rire tout le monde, qui s'entend bien avec tout le monde, alors ça déjà c'est un point positif, rien que pour ça il pourrait rester en EDF mais il n'y a pas que ça ! Et non, car Ribéry c'est aussi un grand joueur, un des favoris pour le Ballon d'Or quand même ! C'est pas rien ! Cette saison, Ribéry est élu meilleur joueur du championnat allemand, il remporte la Bundesliga, la Coupe d'Allemagne, la Ligue des Champions et il y a quelques moi est élu meilleur joueur UEFA, pour conclure :Ribéry est le meilleur joueur de cette équipe de France, lui, mérite encore d'être là.


Celui qui "marque" : Karim Benzema
Benzema, c'est l'attaquant titulaire du Real Madrid alors forcément il mérite d'être là mais il y a un problème, c'est son sens du but ... KB a passé plus de 1200 minutes avec le maillot bleu sans planté un seul but ! Il a fallu le mettre sur le banc pour qu'il recomprenne comment ça marche et maintenant c'est bon, LE Benzema est de retour

Celui qui ne sait pas où il en est : Samir Nasri
La cas Nasri est un cas particulier, absent pendant un moment dans l'équipe de France à cause de son comportement à l'Euro, Samir est revenu il n'y a pas si longtemps grâce à ses belles performances à Manchester City. C'est un des Français les plus talentueux de sa génération mais il ne le montre pas avec les Bleus, du coup, on ne sait pas où le faire jouer ni comment et on finit toujours par mettre Valbuena. C'est un des hommes qui devrait faire gaffe à sa place pour la Coupe du Monde car il ne montre pas que du positif dans le jeu français, loin de là.


                                                                France - Ukraine

Ce match de barrages retour au Stade de France était présenté comme le plus important du football français de ces dernières années car c'était l'enterrement ou le renouveau.
D'après ce qu'on a vu, ça se rapproche plus du renouveau, la France a montré de l'envie, du jeu, de l'effervescence : tout ce qu'on demandait.
Avant ce match, les Français espérait voir leur équipe s'imposer 3-0, peu y croyaient, je faisais parti de ce qui n'y croyaient pas et même de ceux qui pensaient que ce ne serait pas une bonne idée de se qualifier.
Je vais vous dire pourquoi, je ne voulais pas que la France se qualifie pour le mondial au Brésil avec cette équipe, avec cette suffisance, cette arrogance, cette impression de supériorité, tout ce qui s'est vu au match aller en Ukraine et je pensais qu'on allé revoir le même match mais on a pas vu le même match, on a pas vu du tout le même match qu'à l'aller, dès les premières minutes j'ai senti qu'on allait le faire avec la manière car les Bleus étaient déjà à l'attaque, le Stade de France était en folie, je n'avais jamais vu ça.
Puis il y a eu le premier but, le deuxième et le troisième a tardé à venir mais est quand même venu, je suis très fier que cette équipe du match retour aille au Brésil et je suis aussi très fier que l'équipe du match aller n'y aille pas, c'est-à-dire qu'il faut y aller avec l'état d'esprit du match retour.


Je veux aussi revenir sur Mamadou Sakho qui a été le symbole de l'équipe de France ce soir-là : de la combativité, de l'intelligence et de l'envie.
Je savais que, un jour, Sakho exploserait au grand jour, sous le maillot de l'équipe de France, du PSG ou de n'importe quel autre mais je savais que ce serait un match important. Celui-là en était un et il en a profité car non seulement il a très bien joué mais en plus il marque deux buts et peut-être que grâce à ça il fait parti de ceux qui ont déjà décroché leur billet dans le groupe pour la Coupe du Monde et pour moi il sera surement un des patrons de la génération à venir de l'équipe de France car sous ses air de grand costaud, "Mamad" n'a que 23 ans, il lui reste encore une dizaine d'années devant lui pour montrer que c'est un très bon.





                                                     Les grands espoirs

Certains joueurs vont peut-être disputé leur dernière compétition internationale cet été au Brésil comme Bacary Sagna, Patrice Evra, Mickael Landreau, Eric Abidal ou peut-être Franck Ribéry. D'autres joueurs auront l'âge pour jouer l'Euro 2016 mais peut-être plus le niveau : Hugo Lloris, Samir Nasri, Karim Benzema, Matthieu Valbuena ... Ne nous inquiétons pas ! La relève est largement assuré, grâce notamment aux champions du monde des moins de 20 ans mais parmi eux et aussi d'autres espoirs du foot français, certains se sont déjà installés comme titulaire dans leur club (Veretout, Aréola, Thauvin ...) et même dans de grands clubs européens (Pogba, Digne, Varane ...) 
Petit décryptage de tous ces joueurs : 
- Paul Pogba : acheté par la Juventus en provenance de Manchester United, Pogba s'est installé en tant que titulaire à la Juve, il est, avec Pirlo, le véritable meneur de jeu de l'équipe championne d'Italie. De plus, le jeune français marque des buts et les soigne très bien ! Spécialiste des lourdes frappes en dehors de la surface, Pogba a inscrit 4 buts cette saison.


- Raphaël Varane : défenseur central du Real Madrid, l'ancien lensois s'est révélé l'année dernière dans les grands matchs en empêchant des Van Persie, Drogba ou encore Messi et même en marquant un but lors du Classico.

 - Lucas Digne : le latéral parisien manque de temps de jeu pour être sélectionné par Didier Deschamps, en effet, l'ancien lillois n'a joué que 4 matchs cette saison et n'a pas encore effectué ses premiers pas en Champion's League sous le maillot du PSG. Malgré sa non-sélection chez les A, Lucas Digne a été récemment capitaine des espoirs.




- Florian Thauvin : après son titre UNFP de meilleur espoir la saison dernière avec Bastia, le jeune milieu offensif a été transféré à Marseille où il s'installe de mieux en mieux (en même temps c'est pas très compliqué, en concurrence il y a Payet) il fait aussi parti des favoris pour être sélectionné au Brésil.

- Antoine Griezmann : petit problème avec ce joueur puisqu'il avait été sanctionné plus d'un an après une sortie pas très contrôlée avec les espoirs de Mvila mais Griezmann est de plus en plus fort avec la Real Sociedad et marque aussi de plus en plus.




On peut aussi citer Alphonse Aréola, Adrien Rabiot, Geoffrey Kondogbia, Jordan Veretout, Kurt Zouma ou Samuel Umtiti, bonne chance à eux pour s'adapter le plus vite possible en équipe de France.



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jeudi 24 octobre 2013

Ludovic Giuly

Ludovic Giuly, né en 1976 dans la banlieue lyonnaise démarre sa carrière en 1994 à l’Olympique Lyonnais, il démarre donc dans de bonnes conditions puisque dans l’un des meilleurs clubs français. Il foule pour la première fois les pelouses de L1 en 1995, premier match en janvier face à l’AS Cannes, après avoir marqué 4 buts en 36 matchs, il s’affirme en titulaire et les supporters lui donneront le surnom de « lutin magique » en effet, Giuly sera très souvent le joueur le plus petit du championnat avec son 1m64.La saison suivante, il multiplie son compteur par quatre : 16 buts en 37 matchs.


Après une dernière saison vide à l’OL, Ludovic Giuly rejoint Jean Tigana à Monaco pour 42 millions de francs qui est une somme énorme pour l’époque. Il s’impose sur le côté droit de l’ASM et contribue énormément au titre de champion de France en 2000, marquant 5 buts et enchaînant les passes décisives. Dans la foulée de cette superbe saison il est appelé chez les Bleus pour un match en Ecosse que la France remportera 2-0, il ne sera malheureusement pas sélectionné pour l’Euro 2000.

L’année suivante, Ludo Giuly marque 7 buts mais l’ASM ne terminera que onzième de Ligue 1, une année à oublier.


2001-2002 commence bien car il marque trois fois dès le début saison mais une rupture des ligaments croisés du genou droit le stoppe dans son élan et il manque la quasi-totalité de la saison et rate la Coupe du Monde.
Mais son retour au début de la saison 2002-2003 est décisif, insaisissable sur son côté droit, auteur de buts spectaculaires, Giuly semble évoluer à un niveau supérieur à celui qu’il avait avant sa blessure. Avec 11 buts, il est l’un des grands artisans du retour de Monaco aux premières places.
L’ASM remporte la Coupe de la Ligue face à Sochaux grâce à deux buts du lutin magique.
Sur sa superbe lancée, il remporte un deuxième trophée avec la Coupe des Confédérations 2003 avec les Bleus.

Giuly confirme la saison suivante, échouant à peu de distance de l'Olympique lyonnais dans la course au Championnat de France et participant à l'épopée européenne de Monaco qui s'achève en finale de la Ligue des champions contre le FC Porto de José Mourinho. Malgré les victoires contre La Corogne, Real Madrid et Chelsea, cette finale européenne est un douloureux souvenir pour Ludovic Giuly : outre la sévère défaite (0-3), il se blesse au niveau des adducteurs dès le début du match, ce qui le contraint à quitter le terrain, mais également à renoncer à l'Euro 2004 qui débute quelques jours plus tard. Il inscrivit par ailleurs un superbe retourné lors d'un match de championnat contre Lens sur un centre de Jérôme Rothen.


La saison suivante Ludovic Giuly s'engage avec le FC Barcelone. Sous le maillot Blaugrana, il participe à la conquête du titre de champion d'Espagne, qui échappait au club catalan depuis 6 ans. Malgré une série de blessures, l'ex-Monégasque s'affirme comme un titulaire dès sa première saison, inscrivant 11 buts en 29 rencontres. Il est aimé des supporters catalans qui lui donne un nouveau surnom : « el raton ».

A nouveau titulaire pour sa deuxième saison au Barca, Giuly doit apprendre à concurrencer avec un certain jeune prodige nommé Lionel Messi. Mais Messi se blesse et manque la fin de la saison, et Ludo marque le but décisif en demi-finale de la Ligue des champions face à l'AC Milan, permettant à l'équipe catalane de se qualifier pour la finale contre les Gunners d'Arsenal.
Contre Arsenal, il marque un but valable, mais refusé par l'arbitre. Finalement, son équipe gagne 2 buts à 1, réalisant ainsi le doublé en remportant aussi la Liga.


Malgré ses performances remarquées, Raymond Domenech ne le retient pas pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Pour sa troisième saison au club, il bénéficie de la blessure de Lionel Messi pour être titulaire puis regagne le banc quand celui-ci revient.
Il règle ses comptes avec le sélectionneur ,dans son autobiographie Giuly par Giuly sortie en 2007, avec notamment des révélations sur sa prétendue liaison avec Estelle Denis, la compagne de Raymond Domenech.

Le 17 juillet 2007, il signe pour 3 ans à l'AS Rome. Le transfert s'élève à 3,5 millions d'euros1. Un mois plus tard, il remporte son premier trophée avec son nouveau club, victorieux de la Supercoupe d'Italie face à l'Inter Milan (0-1). Il n'est pas toujours titulaire mais dispose d'un temps de jeu raisonnable.

Désireux de retrouver la France et plus de temps de jeu, convoité par Monaco, Marseille et Lyon, il rejoint le Paris Saint-Germain en juillet 2008. Après un début de saison en demi-teinte et marqué par une blessure, il inscrit son premier but sous les couleurs parisiennes lors de la victoire 1-0 contre le LOSC et permet à l'équipe de la capitale de s'imposer contre Lyon, inscrivant un but de la tête contre son ancien club. Il finit la saison 2008-2009 avec 9 buts en Ligue 1.


La saison 2009-2010 commence superbement bien, 3 buts en 5 matchs. Puis malgré une place de titulaire, il n’est plus souvent buteur mais passeur pour Guillaume Hoarau. Il remporte la Coupe de France après une finale remportée face à son ancien club, l’AS Monaco, grâce à un but de Hoarau en prolongations.

La saison suivante, le PSG s’est renforcé avec les arrivées notamment de Nenê, Bodmer et Erding, Giuly marque en barrages de l’Europa League puis en 8e de finale de la Coupe de la Ligue face à Lyon permettant à Paris de l’emporter 2-1 et d’accéder à la suite de la compétition. Giuly sera même présélectionné par Laurent Blanc en février pour un match amical face au Brésil, il ne sera pas retenu dans la liste définitive.

Le 9 août 2011, Ludovic Giuly fait son retour à l'AS Monaco en signant un contrat de deux ans. Il effectue donc un retour inespéré pour les supporters monégasques dans le club avec lequel il a disputé une finale de Ligue des champions et qu'il devra aider à retrouver la Ligue 1.


Il marque son premier but en Ligue 2 contre le Racing Club de Lens (2-2) le 29 août lors de la 5e journée de Ligue 2 et se blesse pour plusieurs semaines au même moment. À son retour, il retrouve le onze de départ jusqu'à la fin de la saison.
Après une saison moyenne, il est mis à l'écart par Claudio Ranieri, le nouvel entraîneur monégasque, avant même le début de la nouvelle saison. Le 27 juillet 2012, le club annonce que son capitaine résilie son contrat à l'amiable un an avant son échéance.
Le 31 juillet 2012, le FC Lorient annonce avoir trouvé un accord avec Giuly. Le lendemain, il signe un contrat d'un an en faveur du club breton. A la trêve hivernale, il annonce qu'une fois ce contrat arrivé à terme, il s'engagera en faveur du club amateur des Monts d'Or Azergues Foot, dont le stade porte son nom.

Le 26 mai 2013 , Il termine sa carrière professionnelle face au Paris Saint-Germain (défaite 1-3) , sorti au cours de son 401e match en Ligue 1 et ovationné par le public du Moustoir à Lorient .

Après avoir terminé sa carrière professionnelle, il décide de rejoindre le Monts d'Or Azergues Foot, son 1er club, pour terminer sa carrière de footballeur.


Nathan Menez, @nmpjd

lundi 21 octobre 2013

Changement de programme

Alors voilà, l'interview c'était une bonne idée, mais il faut trouver des sportifs à interviewer et c'est pas facile. J'ai donc décidé de changer de programme, je m'intéresserais maintenant à des joueurs ou personnalités du football qui ont pris leur retraite ou des sujets d'actualité.
Le titre et l'adresse du blog changent, pour vous ça ne change rien.
J'espère que ça vous déplaît pas !
Je vais donc réfléchir à l'article d'octobre et je vais essayer de le poster avant la fin de la semaine.


samedi 28 septembre 2013

Alexandre Gbaguidi : "J'aimerai participer aux championnats du monde en salle"

Alexandre Gbaguidi est un sprinteur originaire d'Afrique et a immigré au Canada en 2008.

.Vous avez des sélections, Combien ?
Dans l'année, je peux participer à plusieurs compétitions (15 à 20) saison et intérieure et extérieure combinée. Je participe essentiellement à des compétitions OUVERTES/OPEN avec des athlètes de tous âges confondus. Cela me permet de me mesurer aux meilleurs sprinteurs canadiens et de m'améliorer encore et encore. Je m’entraîne 12 à 16h par semaine, j'étudie à temps partiel et je travaille 40h par semaine. Bref, ce fut beaucoup de planification et de discipline pour arriver à mon niveau actuel.




.Quel est votre club ? 
Basé dans la belle région du Saguenay-Lac-St-Jean au nord du Québec, je suis rattaché au Club Sag-Lac. C'est un nouveau club d'élite qui comporte une dizaine de sprinteur et demi-fondeur de la région.

.Quand avez-vous commencé l'athlétisme ?
Sur le tard ... à 26 ans.
C'est au Canada que j'ai commencé à sprinter, avant je courais sur 1500 et 3000 en Afrique sans trop de succès. Ici avec le circuit universitaire du Québec, j'ai pu évoluer vite au contact des meilleurs athlètes et coachs d'athlétisme de la province. Maintenant âgé de 32 ans, je cours encore comme senior et j'ai accès aussi à certaines compétitions ouvertes aux pré-vétérans (30-34 ans). C'est ainsi que j'ai pu participer aux World Masters Games à Turin sur 100, 200 et 400m.

.Que considérez-vous comme votre spécialité ?
 Je considère le 60m et le 100m comme mes spécialités en matière de sprint.

. Quels sont vos objectifs ?
Mes objectifs pour la saison 2013-2014 sont de courir le 60m en 6.70, le 100m en au moins 10.50 et le 200m en 21.00. J'aimerai participer aux championnats du monde d'athlétisme en salle à Sopot en Pologne. Aussi il se peut que je sois à Marrakech pour les prochains championnats d'Afrique d'Athlétisme.

. Que pensez-vous du dopage dans l'athlétisme ?
Je pense que le dopage est un choix. C'est aussi un fléau qui donne une mauvaise image à notre sport.
Moi j'ai choisi de ne pas me doper, ainsi je peux me regarder dans une glace et savoir que j'ai travaillé dur pour atteindre mes objectifs. J'ai été choqué par les annonces de dopage de Tyson Gay et Asafa Powell, ce fut un coup dur pour la communauté du sprint mondial. Mais je reste fermement convaincu qu'il est possible de se rendre au haut niveau sans utiliser de produits dopants. De plus il y a des effets secondaires à toute pratique de dopage et j'aimerai vivre longtemps en bonne santé, c'est pour cela que je choisi de rester CLEAN.



Nathan Menez, @nmpjd

mardi 13 août 2013

Petites infos

On va dire que le site a pris des vacances et donc, pas d'interviews pour juillet et août, je sais que vous êtes en manque !
Je vous promets une interview pour septembre, avec un athlète si tout ce passe bien, dans la longévité des mondiaux.

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Nathan Menez

jeudi 20 juin 2013

Franck Grasseler : "Envie de voir autre chose"

Franck Grasseler est actuellemnt gardien de but au SC Kriens, il est notamment passé par Sochaux ou encore Bâle.

.Vous êtes actuellement au SC Kriens, comptez-vous y rester ?


Non, j’espère trouver un club en adéquation avec mes perspectives d’avenir, travailler et évoluer dans un club pro, même en tant que deuxième gardien.

.Quels championnats vous tentent ? Avez-vous déjà des touches quelque part ?

Français, Allemand, Anglais, Italien ou Espagnol.
Quelques contacts mais ça reste en Suisse.
J’aimerai pourtant “voir autre chose”.


.Avec quels clubs avez-vous des contacts ?

Je ne préfère pas en parler car rien n’est fait. Mais ce sont des clubs de première division Suisse.


.Vous voulez quitté la Suisse ?

J'ai envie de voir autre chose, d’autres championnats et travailler avec d’autres professionnels.
Un club de Ligue 2 serait parfait aussi ! Je travaillerai et me battrai.



Avez-vous des gens avec qui vous aimeriez travailler ou un club ?

Le Bayern, Le Real Madrid ... non je n’ai pas de préférences, je cherche juste un club pro qui veut avancer !





Présentation de Franck Grasseler en vidéo :



Nathan Menez, @nmpjd

jeudi 9 mai 2013

Djeff Kraft : "Quelques propositions en Allemagne"

Djeff Kraft se dit être un entraîneur sur le départ, qu'entend-t-il par là ?

. Qu'entendez-vous par "entraîneur sur le départ" ?

J'entraîne une petite équipe de division deux régionale, l'AS de Laubach (Alsace) mais depuis février j'ai pris la décision de quitter mon poste de coach. Les joueurs ne se sentent pas impliqués dans la vie du club.


. Entraînez-vous avant l'AS de Laubach ?

J'ai commencé par des jeunes qui jouaient en DH, j'ai aussi fait monter en division supérieure une équipe de seniors avant d'être adjoint directeur technique au FCSK06.
Toujours en Alsace, je l'ai toujours fait pour le plaisir, le foot est ma première passion, c'est un jeu avant tout, avec des hauts et des bas ...

. Que comptez-vous faire maintenant ?

J'ai reçu des offres venant d'Allemagne mais rien de concret.

. A quel niveau jouent ces clubs ?

Il y a du niveau intermédiaire et de la DH, il y a des clubs dans les premiers de leur championnat et d'autres qui luttent pour ne pas descendre.
Je réfléchis toujours à ces offres, je n'ai pas donné de réponses aux clubs.
J'y réfléchis surtout par rapport à l'envie, certains clubs seraient prêts à me donner un salaire pour ce travail d'entraîneur, moi, je fais ça avant tout pour le plaisir.


Nathan Menez, @nmpjd

samedi 27 avril 2013

Rémy Lévy : "On entre dans un nouveau cycle"

Rémy Lévy, le président du Montpellier Agglomération Handball m'a accordé une interview :

. Dans les années à suivre, comptez-vous rester à ce poste de président ?

Je vis et travaille à Montpellier, je suis président bénévole de mon club comme tous les autres présidents de D1 en LNH. Donc oui, je reste à Montpellier.

. Suite aux affaires de paris, avez-vous pensé un instant quitter le MAHB ?

Bien sûr que non ! Au contraire, il était vital de défendre l'institution du club, le club ne pouvait pas se détruire à cause d'une affaire qui ne cible que quelques joueurs.

. Il fallait à tout prix que Nikola Karabatic parte ?

Non pas spécialement. Avant cette affaire, Niko était sur le départ, il était en contrat jusqu'en 2016 mais son agent faisait le forcing pour qu'il aille à Paris. 
Il était plus en route pour Paris que pour Barcelone comme il était dit.


. Quels sont les objectifs de Montpellier pour la saison 2013-2014 ?

Vivre une saison normale ! Il faudra se consacrer qu'au sportif et obtenir les meilleurs résultats possibles. On va avoir une équipe renouvelée avec Omeyer, Simonet, Dolenec et Gaber. On devra être compétitif assez vite pour être le mieux placé.
Maintenant, Paris sera aussi très renforcé ...

. Et en Ligue des Champions ?

Il faudra déjà y être ! Après sortir des poules est un minimum et il faut viser les quarts de finale mais le niveau est de plus en plus élevé. Le tirage reste aléatoire, il suffit de voir Kiel et Barcelone qui sont en grand danger depuis ce week-end (21 avril).
Le championnat reste le plus important, c'est le quotidien, l'Europe c'est une belle vitrine ...

. Pensez-vous pouvoir battre le PSG ?

On va voir le 9 mai si on est capable de battre le PSG ! Après ce dernier a une super équipe mais nous on aura un énorme banc la saison prochaine, on fera tout pour les embêter jusqu'à la fin et on aura nous aussi quelques atouts. Mais il ne faut pas oublier non plus Dunkerque, Chambéry, Nantes et Saint-Raphaël.

. Pensez-vous que le règne montpelliérain est fini ?

On entre dans un nouveau cycle, c'est sûr, notre ambition et notre volonté restent intacts. On ne s'est jamais considéré intouchables.


Nathan Menez, @nmpjd