mercredi 12 novembre 2014

Christophe Taine : "Mon avenir est au Paris FC"

Christophe Taine est un ancien joueur de football professionnel, actuel entraîneur du Paris FC en National (3ème division)

.Lors de votre carrière de footballeur, vous avez été dirigé par Vahid Halilhodzic, Alain Perrin ou encore Bruno Metsu, quels souvenirs en gardez-vous ?

«Je garde un très bon souvenir de ces coachs et d'autres aussi d'ailleurs. J'essaye de prendre le meilleur de chacun et d'amener ma patte personnelle.»

.Ces personnes ont-elles contribué à votre choix de devenir entraîneur ?

«Je pense que cette décision est plus un choix personnel, j'avais ça en moi et à la fin de ma carrière, être coach était une évidence.»

.Le niveau le plus élevé que vous avez atteint est la Ligue 2, l'objectif avec le Paris FC c'est d'y monter ?

«J'ai joué en Ligue 2 et pas en Ligue 1 par ma faute. L'objectif, en tant qu'entraîneur est d'aller le plus haut possible.»



.Vous êtes actuellement premier du championnat. Quelles équipes craignez-vous le plus à l'avenir ?

«Les formations les plus dangereuses sont Strasbourg, Colmar, Amiens et le Red Star mais il y a toujours une ou deux équipes outsiders.»

.Meilleure défense et deuxième meilleure attaque. Après une 9ème place l'année dernière au classement, cela fait du bien, n'est-ce pas ?

«On a fait une bonne saison l'année dernière, on a rempli les objectifs du club donc on n'a aucun regret. Cette saison, on est dans les clous de nos objectifs, pour le moment, ça se passe bien.»

.En National, il y a l'affiche Paris FC – Marseille Consolat. C'est un peu votre classico ?

«Oui c'est un petit classico, ce sont deux équipes avec des identités différentes, ce qui est intéressant.»

.Votre avenir, le voyez-vous au Paris FC ?

«Mon avenir se fera dans un club ambitieux donc oui, au Paris FC.»

.La ville de Paris, côté foot, est dominée par le PSG. C'est dur à accepter ?

«Pas du tout. On ne joue pas dans la même catégorie, il y a de la place pour nous aussi.»

.Entraîner le PSG, c'est un rêve ?

«Entraîner en Ligue 1 est un objectif, dans un grand club comme le PSG, bien sûr que ça donne envie mais avec le Paris FC ça serait encore mieux.»

.Que pensez-vous du début de saison du PSG, jusqu'où peuvent-ils aller ?

«Ils vont êtres champions de France, gagner une ou deux coupes nationales et aller très loin en Ligue des Champions. Après un début de saison compliqué, ça rentre dans l'ordre depuis quelques semaines.»

.En tant que Brestois, je m'oblige à vous demander, entre nous, il vaut quoi maintenant Richard Socrier ?

«Richard est un garçon d'expérience qui nous apporte beaucoup quand il est affûté en tant que point d'appui, dos au but et il a une bonne qualité de passe.»


jeudi 8 mai 2014

La soirée sochalienne

Avant les grands

Quelques heures avant que Sochaux ne gagne la Coupe de France sur le même scénario qu'eux, les jeunes Sochaliens s'étaient imposés en Coupe Gambardella.

Rares sont les équipes à avoir placé deux équipes la même année en finales de la Coupe de France et de la Coupe Gambardella. Le Football Club Sochaux Montbélliard y est parvenu en 2007 et a fait plus fort encore devenu le deuxième club à réussir le doublé après Saint-Etienne en 1980. Les juniors sochaliens disputent donc face à Auxerre une finale, en lever de rideau de la Coupe de France. Devant les professionnels sochaliens, ils sont dominateurs, mais sont toutefois menés à la pause. Le FCSM pousse pour revenir et y parvient à l'heure de jeu par Tulasne après un centre de Nogueira. Poussé par son public, Sochaux continue à dominer , mais se fait une nouvelle fois prendre à revers à treize minutes de la fin. Les lionceaux ne lâchent pas prise et égalisent à la 86ème minute par Privat. Il faut disputer une séance de tirs au but. Sochaux les réussit tous là où Auxerre échoue une fois. Cette partie à rebondissements consacre la formation sochalienne avec un scénario qui préfigure totalement l'autre finale qui va suivre.



Les jeunes Sochaliens de 2007 rejoignent dans l'histoire du club une autre génération victorieuse de la Coupe Gambardella. En 1984, leur entraîneur Eric Hély figurait alors parmi les vainqueurs.
L'équipe sochalienne ce jour-là : Dreyer, Gérard, Konki, Coubronne, N'Djama, Nogueira, Tulasne, Poujol, Martin, Butin, Da Cruz.


Soixante-dix ans après !

Sochaux avait échoué à remporter en 1967 la Coupe de France trente ans après le succès de la bande à Mattler. Le club y est parvenu en 2007, 70 ans après son premier succès.

Le FCSM a obtenu son billet pour la cinquième finale de Coupe de France de son histoire avec facilité contre des adversaires évoluant en Ligue 1, mais avec peine contre des équipes amateurs. Saint-Etienne et Monaco ont ainsi été battus aisément à l'extérieur tout comme le PSG, tenant du titre, au stade Bonal. Les hommes d'Alain Perrin ont eu à l'inverse de grandes difficultés face à Lyon-Duchère, puis Montceau-les-Mines en demi-finale. La finale oppose Sochaux à une équipe de Marseille joueuse et en grande réussite. Les 79 797 spectateurs (record battu pour une finale) du stade de France savent l'OM favorite ce 12 mai 2007.

Le match tient toutes ces promesses par son rythme enlevé et sa physionomie équilibrée. Djibril Cissé ouvre rapidement le score, mais le FCSM bouscule peu à peu les Marseillais jusqu'à égaliser après l'heure de jeu par Dagano. Même si durant les dernières minutes flotte un air de K.O., la partie nécessite une prolongation. Marseille reprend l'avantage à nouveau par Cissé mais Sochaux , toujours décidé à ne pas paniquer, égalise par Le Tallec entré en jeu et arrache les tirs au but. Comme en 2003 face à Nantes, Teddy Richert endosse le costume de héros et stoppe deux tentatives pour offrir le succès aux siens. Un scénario incroyable que les Sochaliens ont vécu à l'identique quelques heures plus tôt sur la même pelouse en finale de la Coupe Gambardella.



Le groupe qui a triomphé en finale de la Coupe de France est le même qui a brillé tout au long de la saison 2006-2007 et qui va conclure au septième rang du championnat. Sur les quinze joueurs qui ont disputé la finale contre l'OM, sept ont été recrutés par Alain Perrin.

La liste des quinze : Richert, Pichot, Afolabi, Bréchet, Tosic, Leroy, Pitau, Brunel, N'Daw, Ziani, Grax, Birsa, Dagano, Le Tallec.

dimanche 30 mars 2014

De Lima vaut de l'or

En écrivant ce texte, je me rend compte du premier anniversaire de «Plus qu'un sport» mon blog. Pour l'occasion je vous invite à aller voir mes anciens articles dont le premier d'avril 2013 qui était une interview du président du Montpellier handball Rémy Lévy.

Rentrons dans le vif du sujet de cet article d'avril :

Le marathon est l'une des épreuves mythiques des Jeux Olympiques. 42, 195 km de souffrance sur le bitume, deux heures et quelques minutes à tenir, Vanderlei de Lima sait tout ça. En quinze années de compétition avalées à grandes enjambées, le petit athlète brésilien a déroulé ses foulées sur toute la planète. Avec bonheur parfois, puisqu'il possède deux titres aux Jeux panaméricains et des succès à Hambourg, Sao Paulo et Tokyo. Mais là, dans la fin d'après-midi suffocante d'un dimanche athénien, ce 29 août 2004, il n'a encore jamais connu pareille situation. Après 36 kilomètres de course, il est en tête du marathon olympique. 28 petites secondes d'avance sur l'Italien Baldini, c'est la marge du rêve. Il a mis une saison à se préparer au Brésil et en Bolivie pour l'objectif olympique. Son histoire est en marche au rythme de ses foulées.

Quand il s'est élancé à 17h, depuis la commune de Marathon et le site olympique où le tout premier marathon de l'histoire des Jeux fut couru en 1896, il est tout juste un outsider dans une course où le Kenyan Tergat et l'Italien Baldini assument leurs statuts de favoris. 47e à Atlanta, 75e à Sydney, le CV olympique de de Lima, au dossard 1234, n'affole ni chronos ni pronos.



Mais aujourd'hui, dimanche, c'est lui le seigneur du jour. Oubliée la légende rocambolesque, qui donne une solennité à cet événement, du soldat Phidippidès parcourant la distance entre Marathon et Athènes pour annoncer la victoire des Grecs sur les Perses. A la hauteur de la statue du héros antique, à mi-parcours, de Lima n'a pas un regard pour le soldat de bronze. C'est là qu'il place son attaque pour chercher l'or et le voilà qui file, encouragé par une foule massée de part et d'autre du parcours, il a surpri tout le monde.
Maintenant, il lui reste six kilomètres pour rejoindre en vainqueur le stade Panathinaïkon, l'enceinte de marbre construite pour les J.O. de 1896.

Il connaît l'arène pour être venu ici même aux Championnats du Monde d'athlétisme en 1997 mais c'est dans l'anonymat qu'il avait fini la course ce jour-là, à la 23e place. Dans la moiteur étouffante de la capitale grecque, le Brésilien sue, souffre, mais ne se retourne pas. Il suit la ligne bleue tracée sur l'asphalte neuf de l'immense avenue du centre-ville. Son avance sur les poursuivants fond lentement mais pas sa détermination.

Courant au milieu de la chaussée, accompagné d'un policier roulant sur un VTT à côté de lui, Vanderlei ne pense qu'à sa course. C'est pourquoi il ne voit pas accourir sur sa gauche un drôle d'énergumène. Béret vert, kilt rouge, chaussettes vertes, Cornélius Horan, un prêtre irlandais défroqué, a enjambé le cordon de sécurité. Il ceinture de Lima et le pousse vers le trottoir. Horan est un récidiviste : en 2003, il était entré sur la piste du Grand Prix de F1 à Silverstone. Un geste fou qui lui avait valu deux ans de prison. Horan, en quête de publicité, a choisi le marathon olympique pour frapper, il porte sur le dos une affiche manuscrite en anglais annonçant le retour de Jésus sur terre. Le service d'ordre ne réagit pas, les spectateurs proches sont plus prompts. Polyvios Kossivas, ancien joueur de basket descendu chez lui pour voir passer les coureurs plaque Horan. L'incident a duré quatorze secondes, une éternité. Tandis que la sécurité emmène l'Irlandais, Vanderlei de Lima reprend sa route aussi sereinement que possible.



Deux kilomètres plus loin, fatigué et déconcentré, il est rattrapé par Stefano Baldini et l'Américain Mebrahtom Keflezighi, les seuls à s'être lancés à sa poursuite. Il reste moins de quatre kilomètres à parcourir. La chance est passée, pas la gloire.

Quand de Lima, distancé, entre bientôt à son tour dans l'arène, les 500 000 spectateurs lui réservent une incroyable ovation. Ils ont suivi l'incident sur le grand écran du stade. Dans les derniers mètres, le Brésilien, secoué par l'émotion, lève les bras, sautille, salue, sourit. Au moment d'aller chercher sa médaille de bronze sur le podium, c'est en héros qu'il est accueilli et dans les premières réactions, avant toute amertume, il évoque juste son bonheur d'une médaille olympique. Un modèle de fair-play.



Les louanges et la condamnation de Cornélius Horan, dès le lendemain, à un an de prison avec sursis, n'atténuent pas l'immense frustration dans le clan brésilien. Une réclamation est déposée officiellement pour demander l'attribution d'une deuxième médaille d'or pour de Lima, refus du CIO. L'appel devant le tribunal arbitral du sport se solde également par un échec. Mais le CIO décide de décerner au Brésilien la médaille Pierre de Coubertin, une distinction rare qui récompense la grande attitude fair-play de l'athlète.
De Lima est accueilli en héros à son retour au Brésil. Son comité olympique lui accorde la prime de victoire. A la fin de l'année 2004, il est élu sportif de l'année. Son «sauveur», Polyvios Kossivas est même invité au Brésil où il est fait citoyen d'honneur. En juillet 2005, Emanuel Rego, le volleyeur brésilien champion olympique à Athènes, veut lui offrir très officiellement sa médaille d'or lors d'une émission télé «C'est très gentil de ta part» répond Valderei «Mais je ne peux pas l'accepter, la médaille de bronze que j'ai gagné vaut largement de l'or».



mercredi 26 février 2014

Maître Renaud sur un sautoir perché







Renaud Lavillenie, tout juste, recordman du monde du saut à la perche avec un saut à 6m16, dans la salle légendaire de Donetsk (Ukraine) ou Bubka avait déjà réalisé son record avec un centimètre de moins en 1993. Le défi du français sera maintenant de battre le record de ce même Bubka en plein air qui est à 6m14, cette performance est loin d'être impossible pour Lavillenie qui est déjà, à 27 ans, champion olympique, double champion d'Europe, triple champion d'Europe en salle et champion du monde en salle.
Vous remarquerez que dans ce palmarès, il manque un titre, un des plus importants, celui de champion du monde, «le vrai champion du monde», celui en plein air.
Ce n'est pas faute d'avoir essayé car pour trois participations à des championnats du monde, il finit à chaque fois sur le podium : troisième en 2009 et 2011 et deuxième à Moscou l'an dernier.


Je vais m'intéresser à ce concours de 2013 où le perchiste français a échoué dans sa course au titre de champion du monde.

Ces mondiaux pour Renaud Lavillenie sont spéciaux pour plusieurs raisons : d'abord, son frère l'accompagne pour la première fois dans des championnats internationaux, Valentin, et ensuite, il est pour la première fois le seul grand favori car il est le meilleur performeur mondial de la saison 2013 et le seul à avoir passé les six mètres avec 6m02 devant l'Allemand Raphael Holzdeppe qui a franchit cette saison 5m91.
Les deux frères se qualifient facilement pour la finale qui accueille treize athlètes dont les Allemands Holzdeppe, Malte Mohr et Bjorn Otto, habitués des grandes finales.

Le 12 août, la France possède une seule médaille, celle d'argent au disque féminin avec Mélina Robert-Michon, la deuxième médaille est, évidemment, souhaitée dans ce concours de perche masculin en espérant qu'elle soit d'or.
Cette finale démarre à 5m50 où trois athlètes font déjà l'impasse : Holzdeppe, Lavillenie et l'Américain Brad Walker.
Valentin ne réussit son premier essai ni son deuxième avant que son frère ne s'alarme à le conseiller mais rien n'y fait, le petit frère sort de la finale, sans franchir une seule barre et termine dernier du concours.


Renaud console son frère mais doit d'abord se concentrer sur son premier saut à 5m65 mais on le sent perturbé avec Valentin, presque handicapé et ne réussit pas ce premier saut, après s'être concentré et que son frère se soit, en quelques sortes, calmé, l'aîné réussit au second essai. Il y eut un deuxième éliminé dans cette finale, à 5m65 cette fois, le chinois Xue Changrui.

Le concours se poursuit dix centimètres plus haut, à 5m75, où Raphaël Holdzeppe et Renaud Lavillenie font à nouveau l'impasse.
Les deux autres Allemands, Otto et Mohr réussissent au premier essai, ce n'est pas le cas de Kucheryanu (Russe), Jeng (Suèdois), Filippidis (Grec) et Oliveira (Brésilien) qui échouent aux trois essais et terminent le concours là-dessus. Réconfort pour le Suèdois Alhaji Jeng qui signe sa meilleure performance de la saison. Les finalistes ne sont à présent plus que sept : Lavillenie, Holdzeppe, Otto, Mohr, Walker, Yamamoto et Kudlicka.

Ce n'est pas dix centimètres cette fois-ci mais sept, la barre est à 5m82 et cela se ressert, tous les Allemands réussissent au premier essai, la pression est sur les épaules du Français. Valentin le conseille, et Renaud part s'entraîner seul dans son coin et laisse le Japonais Yamamoto et le Tchèque Kudlicka sauter avant lui, les deux échouent, au tour de Lavillenie qui passe sans soucis.
Le concours se poursuivra uniquement avec les Allemands et les deux rescapés : Lavillenie et Walker puisque les deux autres ne franchissent aucune fois ces 5m82.


Les trois autres échouent, la vraie finale est là, le dernier duel : Holdzeppe et Lavillenie. C'est à nouveau sept centimètres qui s'ajoutent, Holdzeppe réussit au premier essai, ce qui à l'air d'impressionner les quatre autres, et effectivement aucun d'eux ne réussissent, le deuxième essai est également un échec. La dernière chance est arrivée pour Lavillenie qui la gagne.

Malgré le stress, la tension et la pression, depuis plusieurs années, les perchistes se connaissent et plaisantent ensemble, c'est ce qu'il se passe avec les deux derniers finalistes et les récents éliminés.

Cette fois-ci, c'est 5m96, trois essais s'offrent à eux pour le titre de champion du monde.
Le résultat sera triste, aucune barre franchit lors de ces six sauts. C'est logiquement l'Allemand qui l'emporte puisque durant le concours il a franchit plus de barres qu'il n'en a raté, du moins plus que Lavillenie. En clair : moins d'essais pour Holdzeppe.

Alors que Renaud Lavillenie reste allongé sur le tapis après son ultime échec, Raphael Holdzeppe enlève son maillot et, torse nu, traverse la piste pour aller embrasser son entraîneur.
L'Allemand, après avoir été champion du monde junior en 2008 et 3e aux Jeux Olympiques de Londres, ajoute son troisième titre majeur à son palmarès.




Le Français échoue pour la troisième fois dans sa conquête au titre de champion du monde. Il sera à nouveau là en 2015 et espère bien prendre sa revanche en 2014 … La suite, nous la connaissons.

jeudi 9 janvier 2014

Bresto-brestois

Dimanche 5 janvier 2014, à 14h15, le Stade Brestois recevait le Paris Saint-Germain pour les 32e de finale de la Coupe de France. Ultra favori, le PSG donnait lieu à un engouement dans la ville de Brest, tout le monde veut s’arracher les places pour ce match annoncé comme « le rêve à Le Blé » deux jours avaient été prévu uniquement pour les abonnés qui bénéficiaient de dix euros de réduction sur les places qui allaient de 25€ en virages jusqu’à 65€ dans la tribune Foucault centrale.



L’horaire du match a été négocié car il était, à la base, prévu pour le dimanche à 21 heures mais le Stade Brestois a refusé cet horaire avec comme argument que les brestois avaient eu de la chance économiquement sur le tirage au sort en recevant la meilleure équipe française, ce qui devait ramené des foules et le dimanche soir, veille de la reprise des vacances de Noel, le match fut donc d’abord déplacé à 17 heures mais cette fois-ci, c’est Eurosport, diffuseur du match qui a refusé et donc à nouveau déplacé officiellement à 14h15.
Pendant la semaine précédant le match, le Finistère est sous la tempête et Brest n’y échappe pas, plusieurs rumeurs naissent donc comme quoi la pelouse du stade Francis Le Blé serait impraticable et le match serait reporté.


Le samedi 4 janvier, un inspecteur de la FFF se rend sur la pelouse brestoise et fait part que la pelouse est effectivement impraticable donc le match ne pourrait pas jouer le lendemain.
D’abord scandale puisque plusieurs gens ayant acheté leur place pour le dimanche ne pouvait pas s’y rendre en semaine, le Stade Brestois déclare également que les billets ne pourront pas être remboursés. Un autre 32e de finale se disputant dans la Finistère a, lui, eu lieu, et pas n’importe lequel, le Quimperlé-Ajaccio, la ville bretonne avait la plus touchée lors de la tempête, ce qui déclenche la colère des brestois puisque si le match avait été joué à Quimperlé, le choc pouvait également se jouer à Brest.



 Le match sera fixé à mardi 20h15.Lundi, la pluie continue de tomber à Brest et on voie mal comment le match pourrait avoir lieu, ce sont alors de nouvelles rumeurs qui circulent : « le match se jouera au Parc » ce qui est une opportunité loin d’être délirante mais repoussée par le président du Stade Brestois, Yvon Kermarrec qui refuse de jouer le match en dehors de la Bretagne.
On annoncera que le match ne pourra pas se jouer mardi, ce qui mène à confirmer la rumeur, mais problèmes : les parisiens sont déjà à Brest et le Parc est en travaux, profitant du stage au Qatar, du match à Brest et du prochain à Ajaccio. Le match sera maintenu à Brest mais finalement le mercredi à 19 heures, cette fois-ci c’est la vraie bonne date.



Les parisiens se sont offert une ballade mercredi matin dans la zone de Kergaradec, ce qui est loin d’être le coin le plus beau de la ville de Brest … Ils sont restés quelques minutes signés des autographes et prendre des photos avec les 36 supporters bien informés qui les attendaient devant l’hôtel. La ballade qui devait duré un quart d’heure, n’a duré que cinq minutes (sans déconner, le paysage est magnifique …)
Vers les dix-sept heures, je me suis rendu devant l’hôtel pour voir les parisiens, où les attendaient une centaine de personnes. Seul Zlatan Ibrahimovic s’est arrêté pour signer des autographes, les autres joueurs sont directement rentrés dans le car, certains ne faisant aucun signe.



Pour le match en lui-même, le stade se remplissait peu à peu, une surprise car après deux reports, le Stade attendait moins de monde et moi aussi. Pour voir le match, je me trouvais dans la tribune « Plein ciel » qui ce soir portait bien son nom …
On entendait presque plus les trois-centaines de parisiens présents en contre-parkage.
Je ne vais pas détaillé le déroulé du match puisque ça a été fait cent fois, je souligne juste la chance que nous avons d’avoir des joueurs comme Ibrahimovic dans notre championnat de France, nous ne nous rendant pas compte de la grandeur et l’importance que cette personne a dans le football.




En effet, on entendait plus les parisiens car les brestois sont en froid avec leurs dirigeants et plus particulièrement leur président, Kermarrec qui a annoncé qu’ils devaient « boire plus à la buvette pour ramener de l’argent au club » les ultras de Brest ont donc scandé « Kermarrec au péno » référence au bar « le Pénalty » qui se situe en face du stade. Ca sent la descente aux enfers pour le Stade Brestois, peut-être un bien pour ce club … ou pas.


samedi 4 janvier 2014

Un contre un

Vous pouvez maintenant me retrouver également sur un nouveau blog, celui de Thomas Bernier, qui se nomme "Un contre un".
J'y publierai les articles de mon blog et peut-être aussi d'autres exclusivement pour le blog de Thomas mais je les partagerai sur mon blog, celui-ci.
J'espère que c'est assez clair, si il y a des questions ou si vous voulez réagir, c'est comme à l'habitude sur Twitter : @nmhap ou par mail : meneznathan@gmail.com (et oui, elle a changé)

Je vous laisse donc l'adresse de "Un contre un" : http://uncontreun.over-blog.com/