jeudi 9 janvier 2014

Bresto-brestois

Dimanche 5 janvier 2014, à 14h15, le Stade Brestois recevait le Paris Saint-Germain pour les 32e de finale de la Coupe de France. Ultra favori, le PSG donnait lieu à un engouement dans la ville de Brest, tout le monde veut s’arracher les places pour ce match annoncé comme « le rêve à Le Blé » deux jours avaient été prévu uniquement pour les abonnés qui bénéficiaient de dix euros de réduction sur les places qui allaient de 25€ en virages jusqu’à 65€ dans la tribune Foucault centrale.



L’horaire du match a été négocié car il était, à la base, prévu pour le dimanche à 21 heures mais le Stade Brestois a refusé cet horaire avec comme argument que les brestois avaient eu de la chance économiquement sur le tirage au sort en recevant la meilleure équipe française, ce qui devait ramené des foules et le dimanche soir, veille de la reprise des vacances de Noel, le match fut donc d’abord déplacé à 17 heures mais cette fois-ci, c’est Eurosport, diffuseur du match qui a refusé et donc à nouveau déplacé officiellement à 14h15.
Pendant la semaine précédant le match, le Finistère est sous la tempête et Brest n’y échappe pas, plusieurs rumeurs naissent donc comme quoi la pelouse du stade Francis Le Blé serait impraticable et le match serait reporté.


Le samedi 4 janvier, un inspecteur de la FFF se rend sur la pelouse brestoise et fait part que la pelouse est effectivement impraticable donc le match ne pourrait pas jouer le lendemain.
D’abord scandale puisque plusieurs gens ayant acheté leur place pour le dimanche ne pouvait pas s’y rendre en semaine, le Stade Brestois déclare également que les billets ne pourront pas être remboursés. Un autre 32e de finale se disputant dans la Finistère a, lui, eu lieu, et pas n’importe lequel, le Quimperlé-Ajaccio, la ville bretonne avait la plus touchée lors de la tempête, ce qui déclenche la colère des brestois puisque si le match avait été joué à Quimperlé, le choc pouvait également se jouer à Brest.



 Le match sera fixé à mardi 20h15.Lundi, la pluie continue de tomber à Brest et on voie mal comment le match pourrait avoir lieu, ce sont alors de nouvelles rumeurs qui circulent : « le match se jouera au Parc » ce qui est une opportunité loin d’être délirante mais repoussée par le président du Stade Brestois, Yvon Kermarrec qui refuse de jouer le match en dehors de la Bretagne.
On annoncera que le match ne pourra pas se jouer mardi, ce qui mène à confirmer la rumeur, mais problèmes : les parisiens sont déjà à Brest et le Parc est en travaux, profitant du stage au Qatar, du match à Brest et du prochain à Ajaccio. Le match sera maintenu à Brest mais finalement le mercredi à 19 heures, cette fois-ci c’est la vraie bonne date.



Les parisiens se sont offert une ballade mercredi matin dans la zone de Kergaradec, ce qui est loin d’être le coin le plus beau de la ville de Brest … Ils sont restés quelques minutes signés des autographes et prendre des photos avec les 36 supporters bien informés qui les attendaient devant l’hôtel. La ballade qui devait duré un quart d’heure, n’a duré que cinq minutes (sans déconner, le paysage est magnifique …)
Vers les dix-sept heures, je me suis rendu devant l’hôtel pour voir les parisiens, où les attendaient une centaine de personnes. Seul Zlatan Ibrahimovic s’est arrêté pour signer des autographes, les autres joueurs sont directement rentrés dans le car, certains ne faisant aucun signe.



Pour le match en lui-même, le stade se remplissait peu à peu, une surprise car après deux reports, le Stade attendait moins de monde et moi aussi. Pour voir le match, je me trouvais dans la tribune « Plein ciel » qui ce soir portait bien son nom …
On entendait presque plus les trois-centaines de parisiens présents en contre-parkage.
Je ne vais pas détaillé le déroulé du match puisque ça a été fait cent fois, je souligne juste la chance que nous avons d’avoir des joueurs comme Ibrahimovic dans notre championnat de France, nous ne nous rendant pas compte de la grandeur et l’importance que cette personne a dans le football.




En effet, on entendait plus les parisiens car les brestois sont en froid avec leurs dirigeants et plus particulièrement leur président, Kermarrec qui a annoncé qu’ils devaient « boire plus à la buvette pour ramener de l’argent au club » les ultras de Brest ont donc scandé « Kermarrec au péno » référence au bar « le Pénalty » qui se situe en face du stade. Ca sent la descente aux enfers pour le Stade Brestois, peut-être un bien pour ce club … ou pas.


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